PittLauraAuPaysDesMilleVolcans

o0° Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable, un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable! °0o

Jeudi 26 mars 2015 à 18:30

Un projet d'écriture, un roman à plusieurs mains! C'est tentant, tellement, mais ça fait peur, tellement. Le sujet de fond me plaît, je pourrais en discuter des heures et nous en avons déjà souvent débattu avec T. mais de là à narrer une histoire construite autour d'un tel "débat", je ne sais pas. J'ai répondu à la proposition de manière spontanée et transparente, en partageant mes craintes pour conclure par accepter de m'y essayer. Parce que j'en ai envie. S'il ne m'a pas oubliée, T. devrait (re)commencer à me coacher avec ses propres petits ateliers d'écriture ce week-end, pour m'aider à apprendre à décrire des scènes, construire un personnage, créer des dialogues!

Lundi 2 mars 2015 à 20:41

Contrairement à d'autres domaines, ce train train n'est pourtant pas routinier. Deux journées ne se ressemblent pas, elles ne peuvent pas se ressembler... parce que ce quotidien il n'est fait que d'Humain. J'aime ce que nous y faisons, j'aime l'atmosphère dans laquelle nous le faisons, j'aime les gens avec qui je le fais et ceux pour qui/avec qui nous le faisons (les bisounours ont envahis mon cerveau!). Dans ce quotidien, et dans mes marges de manoeuvre, j'ai vraiment l'occasion de me tester, d'apprendre et de m'épanouir relationnellement. Et, dans les tensions au sein de l'équipe, les conflits, il y a suffisamment de recul pour se donner la possibilité de communiquer, certes de manière parfois imparfaite mais c'est possible. L'environnement quasi idéal quoi!

Pourtant, - peut-être que c'est la fatigue, ou le rhume (voire la grippe) qui s'exprime - cette expérience me renforce dans l'idée selon laquelle je ne pourrais pas soutenir un tel rythme sur le long terme. Tant j'y trouve mon compte et j'ai l'occasion de vivre les choses pleinement une fois là-bas, tant je suis fatiguée durant le temps libre qu'il me reste. Et puis, un week-end c'est trop court pour arriver à déconnecter, juste suffisant pour commencer à penser à autre chose. Je me représente cette situation de doute quant à mes capacités et à mes envies comme un dilemme parce que cette activité (de travail) à de l'importance à mes yeux, presque autant que ma vie personnelle au dehors. Je ne suis pas encore totalement névrosée, même si je peux l'être transitoirement, et je suis convaincue que je ne pourrais tenir ni physiquement ni psychologiquement à des années de travail même dans ce domaine qui m'est cher. Le stress, ami de l'anxiété, est mon ennemi et la décompensation menace. La solution, un revenu de base et du bénévolat! C'est pas pour demain et puis, je me casse la tête avec ces conneries puisque de toute façon, avec un peu de (mal)chance, je ne trouverai jamais d'emploi pareil en dehors de stages pro.

N'empêche, l'Humain, même par le biais du monde associatif, est approchable sans passer par la case emploi =) http://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/travaillertue3-copie-1.jpg

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