PittLauraAuPaysDesMilleVolcans

o0° Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable, un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable! °0o

Mercredi 4 mars 2015 à 12:08

Aujourd'hui, je reste à la maison pour me reposer. Ce week-end, je ne l'ai pas vu passé tellement j'étais accablée par la grippe ou une autre saloperie sans nom.

Vendredi, après avoir été chercher mon vélo à "Un guidon dans la tête" - petit vélo violet pour les petites personnes comme moi - j'ai  commencé à avoir la gorge brulante. Nez encombré depuis un moment, mais ça c'est quasiment normal. Je toussais, toussais, toussais et en rentrant à la maison, maux de tête, bouffées de chaleur alternée de sensations de froid extrême. Pharmacie, lysomucil et spray pour la gorge, pas de Prétexte, pour le seconde fois. Je me suis couchée et sont arrivées les courbatures, surtout dans le bras gauche, comme souvent. Pas rassurée même en stress face à ce soudain état d'incapacité à faire quoi que ce soit. T. m'a tout de même rejoint et a eu la gentillesse, le courage ou la folie de tout de même passer la nuit avec moi. J'avais l'impression que j'allais mourir alors sa présence m'a fait du bien. Gros bébé malade!

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Le lendemain a eu la même gueule, et moi aussi! A la différence près que j'ai été me chercher un thermomètre et que j'ai pu surveiller ma température. Le thermomètre, outil de réassurance de l'hypocondriaque enrhumée. Six heures d'éveil seulement pour la journée de samedi que dimanche s'annonçait. Un peu mieux, j'ai accompagné T. à son rendez-vous de co-voit mais ce fut l'effort de la journée.

En bête fille au surmoi efficace, je suis allée travailler lundi. J'allais mieux mais mieux ne voulait pas dire que j'étais en forme. Je me suis traînée toute la journée. Hier était une meilleure journée, les maux de têtes loin derrière, les bouffées de chaleur également, ne restait que la fatigue et la toux. Mais pas de bénévoles pour le service de midi et nous avons couru dans tous les sens, ce qui m'a exténuée. Face à la reconnaissance qu'il aurait mieux fallu que je reste chez moi lundi et face à mon besoin de repos, C. a accepté de m'octroyer ma journée. Programme de la journée: farniente, lecture, larvage mais peut-être une petite expédition pour acheter du café, je suis vraiment accroc!

Lundi 2 mars 2015 à 20:41

Contrairement à d'autres domaines, ce train train n'est pourtant pas routinier. Deux journées ne se ressemblent pas, elles ne peuvent pas se ressembler... parce que ce quotidien il n'est fait que d'Humain. J'aime ce que nous y faisons, j'aime l'atmosphère dans laquelle nous le faisons, j'aime les gens avec qui je le fais et ceux pour qui/avec qui nous le faisons (les bisounours ont envahis mon cerveau!). Dans ce quotidien, et dans mes marges de manoeuvre, j'ai vraiment l'occasion de me tester, d'apprendre et de m'épanouir relationnellement. Et, dans les tensions au sein de l'équipe, les conflits, il y a suffisamment de recul pour se donner la possibilité de communiquer, certes de manière parfois imparfaite mais c'est possible. L'environnement quasi idéal quoi!

Pourtant, - peut-être que c'est la fatigue, ou le rhume (voire la grippe) qui s'exprime - cette expérience me renforce dans l'idée selon laquelle je ne pourrais pas soutenir un tel rythme sur le long terme. Tant j'y trouve mon compte et j'ai l'occasion de vivre les choses pleinement une fois là-bas, tant je suis fatiguée durant le temps libre qu'il me reste. Et puis, un week-end c'est trop court pour arriver à déconnecter, juste suffisant pour commencer à penser à autre chose. Je me représente cette situation de doute quant à mes capacités et à mes envies comme un dilemme parce que cette activité (de travail) à de l'importance à mes yeux, presque autant que ma vie personnelle au dehors. Je ne suis pas encore totalement névrosée, même si je peux l'être transitoirement, et je suis convaincue que je ne pourrais tenir ni physiquement ni psychologiquement à des années de travail même dans ce domaine qui m'est cher. Le stress, ami de l'anxiété, est mon ennemi et la décompensation menace. La solution, un revenu de base et du bénévolat! C'est pas pour demain et puis, je me casse la tête avec ces conneries puisque de toute façon, avec un peu de (mal)chance, je ne trouverai jamais d'emploi pareil en dehors de stages pro.

N'empêche, l'Humain, même par le biais du monde associatif, est approchable sans passer par la case emploi =) http://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/travaillertue3-copie-1.jpg

Mercredi 24 décembre 2014 à 21:03

C'est mon premier réveillon de Noël seule. Pas juste sans la famille mais toute seule! A priori, c'est n'est rien, juste une soihttp://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/961378101531144712094531339577426n-copie-1.jpgrée comme une autre, une bonne petite soirée de repos. N'étant pas à Bruxelles, pas de traditionnelle veillée chez Mamie avec le sapin et les cadeaux. J'aurais pu le fêter avec T., chez lui dans le sud mais je ne voulais pas demander de congés seulement une semaine après le début de mon stage. J'aurais pu, d'ailleurs j'aurais bien aimé descendre avec lui mais tapis, moquette. Hu, j'aurais pu le passer avec C. aussi!

Soit, a posteriori, j'ai passé une bonne soirée... comme hier. Même si le fait de voir tout le monde grâce à notre petit moment Skype m'a rappelé que c'était Noël, un moment où on se retrouve mais auquel j'étais absente. C'est pas tant la fête de Noël, c'est plutôt la conscience de rater des moments, de "ne pas être là". Je suis bien là où je suis mais je ne suis pas là-bas et il s'y passe des choses. Faire le deuil du fantasme d'ubiquité... à méditer!

Oh, tiens, un "joyeux noël" d'un inconnu... mais il a signé, du prénom d'une personne que j'ai rencontré aujourd'hui à l'accueil. Mais non, non, pas possible. Où j'en étais?

Ah oui, faire le deuil du fantasme d'ubiquité. Le problème, c'est que renoncer, c'est choisir. Ah non, je prends le truc à l'envers - "choisir c'est renoncer" - ... mais on s'en fout en fait! L'idée est là. Accepter le fait de ne pouvoir être aux deux endroits à la fois, régler ce problème, cette frustration, ne peut se faire qu'en choisissant où être, où rester. J'y pensais à ma fenêtre et j'ai senti monter en moi ce fameux truc, le stress de mauvais augure. Mais que nenni! Pas ce soir, et pas ceux qui suivent. C'est peut-être LA mission à remplir au terme de ce séjour de quelques mois mais ce n'est en aucun cas la mission du jour! Advienne que pourra, et d'ici là... =)

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