PittLauraAuPaysDesMilleVolcans

o0° Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable, un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable! °0o

Dimanche 11 janvier 2015 à 0:20

Brouillon de mon texte pour lundi...

…regarder la vie qui passe. Une vieille dame, grisonnante, montant péniblement dans le tramway. C’est que personne ne viendrait l’aider. Ni recroquevillée sur elle-même, ni en appui sur un semblant de troisième jambe, elle n’en a sans doute pas besoin. C’est ce qu’ils doivent se dire. Ou alors, ils n’en pensent rien, ils ne l’ont simplement pas remarquée.

Que j’aimerais ne pas me faire remarquer, devenir invisible, me fondre dans le bitume. Surtout, ne me regardez pas, je n’existe pas…

Une heure déjà, et je reste là, à regarder la vie qui va. Les parents, tantôt trainant par la main un gamin pleurnichard, tantôt gueulant après un autre trop dégourdi. Ils sont sérieux, ils savent ce qu’il faut. De cette longue journée qui s’annonce, ils accomplissent la première tâche : conduire les gamins à l’école.

Lorsque se vide le tram de sa foule de parents, enfants et adolescents, les places qu’ils abandonnent se voient conquises par un entassement tout autre. Moins dynamique, plus usé, moins dense, c’est l’heure de la parade des vieux. Habituellement, quand ils débarquent, je trace mon chemin mais ce matin, je reste là. Malgré l’hiver, il ne fait pas froid. Pour une fois, le banc ne menace pas de me transformer en statue de glace, alors j’en profite. Du moins, tant qu’aucun visage connu ne vient à me surprendre.

Surtout, ne me regardez pas. Surtout, ne me reconnaissez pas. Ce n’est pas moi, juste un fantôme en qui vous pensez avoir reconnu mes traits mais ce n’est pas moi.

De l’autre côté du rail, un groupe de jeunes s’est installé. Ils parlent fort, cherchent à se faire remarquer, eux. Je n’aime pas ça. Si je les regarde, ils vont m’interpeller, ça ne ratera pas. Ne pas les regarder ? Oui, mais si je ne les regarde pas alors qu’ils gesticulent comme des singes en quête d’un public, ils comprendront que j’essaie de faire profil bas. Et merde ! Ils ont brisé la trêve.

Que j’aimerais ne pas réclamer ces moments de trêve qui ne font que rompre du vide.

Soit ! En mouvement, dans la multitude fourmillante, il est plus facile de passer inaperçu. En tout cas, si on adopte le pas décidé de celui ou celle qui marche dans le but de se rendre quelque part. Chacun sa direction, presque tous la même raison. Au lieu de marcher sans but, j’embrasse le nécessaire, celui qui me déplaît. Rejoindre ces autres, qui comme moi, doivent se faire d’un repas, d’un petit coin de chaleur, toute une quête. Mais l’analogie s’arrête là parce que j’ai tout de même un toit, même si ce n’est pas le mien.


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Lundi 5 janvier 2015 à 20:08

Premier essai

Petites menteries du jour, Bonjour !

A la une aujourd’hui : de petits mensonges ordinaires en terribles non-dits.
Pour illustrer notre propos, commençons par un extrait des incontournables de discussions sur l’oreiller.

- A quoi tu penses ?

- A rien…

- Menteur !

 

Second essai
Philologie et définition du terme « mensonge » :

« L’espoir c’est le mensonge cru, le mensonge c’est pas la vérité, la vérité c’est pour les convaincus ! »

Plagia !

 

Dernier et ultime essai
A l’entendre résonner, me poursuivant de la douche à la fenêtre, une ribambelle de mots s’emmêlent, s’entremêlent, se font des routes dans ma tête sans trouver le chemin qui mène au papier. Les allonger tout emmêlés, c’est bien plus compliqué quand il s’agit de les lire face à une assemblée. Ce doit être un problème de transcription, un blocage du faisceau arqué, un potentiel d’action resté coincé quelque part entre l’aire de Wernicke et celle de Broca… ou alors, peut-être un problème de transmission efférente. Quoi qu’il en soit, il doit y avoir un souci avec la circuiterie ! Parce que, non, ce manque d’inspiration n’a rien à voir avec une tendance procrastinatricement paresseuse, ni avec bien entendu une préférence pour les divertissements faciles une fois passé 16h.

Jeudi 11 décembre 2014 à 21:33


L'atelier d'écriture, la première fois que je l'ai rencontré, tout était bien dans le meilleur des mondes (c'était les vacances!). Cette fois-ci, bouffée par le stress de mon installation, je l'ai abordé avec moins de sérénité et l'inspiration n'était pas au rendez-vous. Pourtant, pour la semaine prochaine, un thème: "valse sur les galets"... et l'envie de participer, de m'intégrer à cet univers.

Sous la douche (huhu), j'y ai repensé. "La valse misère", 'J'envoie valser" et "Reste". le thème s'est enmusicalisé et quelques petites idées m'ont effleurées. Rien de bien construit, juste des pensées pleines de ressentis. Ce n'est pas du grand art, ce n'est peut-être même pas joli avec ces fausses rimes mais c'est quelque chose, quand même. Et c'est déjà bien!

T., si tu passes par ici, arrêtes-toi là et passe ton chemin! Au moins jusqu'à lundi.

Oh comme la vie nous abîmes, mon amour. De cette course contre la montre, de cette course contre temps, toi tu n’en as gré. Tu n’es pas figé, juste en dehors de ce temps qui défile sous mes pieds. Peut-être que je m’y noierai, peut-être y perdrais-je pieds. Mais en attendant, en attendant le pire, j’aimerais t’emmener. A la croisée de nos chemins, de terre, de pierre ou pavés de galets, t’emmener valser, danser avec la vie, réinventer le temps.


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