PittLauraAuPaysDesMilleVolcans

o0° Dans un regard mystérieux, dans une humeur variable, un objet n'est pas précieux mais une parole inoubliable! °0o

Lundi 26 janvier 2015 à 16:23

http://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/2012autumnharvestmoissondautomnebymateographd7m7kin-copie-1.jpgAu commencement, ils étaient des milliards. Chacun dans leur coin, restant muet face à leurs voisins. Semblant venir en ami, le temps leur offre de se rencontrer, de s'interconnecter, pour fleurir en milliers d'arborescences survoltées. Un horizon infini de possibles, sans nulle lisière, s'ouvre au petit d'homme.Il n'est pas encore mais il est tout à la fois. Il n'a pas appris à parler qu'il porte en lui toutes les langues de la terre. Mais le temps est un menteur, à peine laisse-t-il entrevoir l'infini qu'il nous claque la porte au nez. Avec la maniaquerie du jardinier, il vient élaguer cette forêt de potentialités. Une langue tu parleras, d'une culture tu t’abreuveras et à un genre tu te cantonneras ! Telle est la prescription du temps, à notre commencement.

Ayant fait le deuil de l'infini, il reste au petit d'homme l'éternité. S'il ne peut être tout à la fois, le temps lui permettra sans doute de tout vivre pas à pas : de planter de nouveaux arbres, d'apprendre les unes après les autres toutes les langues de la terre. Peut-être que le temps lui permettra de partir à la découverte du monde et de le penser, de le regarder au travers du prisme des milles et une cultures qui le composent. Mais le temps est un menteur-compteur, à peine laisse-t-il émerger la conscience qu'il révèle l'inconcevable. Avec la brutalité du bûcheron, il assène à grands coups de « tic tac » la réalité à l'innocence jusqu'alors inaltérée. Limité tu seras, dans tes choix, dans tes actes et à travers moi ! Telle est la sentence du temps.


Interdit d'infini, banni de l'éternité, le petit d'homme devenant grand tourne le dos au temps. Ne pouvant s'en désunir, il tente de l'oublier, cultive l'indifférence. Si le temps l'a trahi, il trouvera auprès des siens quelques alliés, l'instant d'une vie. Mais le temps est un menteur-compteur, doublé d'un voleur. Il finit toujours par récolter ce qu'il a semé.


 

Samedi 24 janvier 2015 à 10:31

En écoutant Jean-Louis, ce matin, j'ai une pensée pour R. et pour toute cette solitude. Pour ces émotions qui bousillent tout sur leur passage. De la colère qui mobilise à l'impuissance qui paralyse, pour finir par s'enfermer dans un univers de regrets et de culpabilité. Mon empathie vibre, une sorte de fibre maternante se met à trembler, un fantasme, celui de devenir le "sauveur"! Mais je ne serai ce sauveur, ni pour lui, ni pour personne. Il n'y a pas de sauveur.

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"Je regarde mon ombre, elle ne me ressemble pas, elle est plus grande que moi tiendra-t-elle dans ma tombe? En attendant ce jour, qui s'ra peut-être une nuit, j'voudrais un peu l'amour d'une femme jolie, qui oublierait mon âge et serait amoureuse, enfin même de passage que je rendrai heureuse. Je voudrais de son corps parcourir les silences, ne faire en m'approchant pas plus de bruit qu'une ombre, qu'elle m'ouvre ses bras et accepte la danse d'un sourire éclairant son visage trop sombre. Vois-tu j'ai mal aimé, tu vois j'ai mal au corps et j'en ai mal encore tellement j'ai mal aimé [...]
Je me sens tellement seul que j'en ai le vertige, je sais je suis pas le seul mais toi au moins tu piges. De cette solitude, j'ai fait mon ordinaire, pour prendre l'habitude j'ai laissé le temps faire. Vois-tu mon vieux Jean-louis, là-haut la lune est pleine, je sens bien que moi aussi mais j'ai tellement de peine. Boire ça réchauffe le coeur même si ça nique le foie, pour sortir de la torpeur que veux-tu je bois!'

Puisque la vidéo ne veut pas s'insérer, c'est par ici!

Mardi 20 janvier 2015 à 16:32

Et dire que j'avais envie de me poser pour mettre de l'ordre dans ma tête et dans mes notes après cette fatiguante journée! Mais non! La mini flaque d'eau que j'avais trouvé il y a quelques semaines, suspectant une fuite de l'évacuation de la toilette, n'était pas innocente. Après deux semaines sèches, archi-sèches, voilà que mon tapis de douche laissé au sol se retrouve trempé. Quelques minutes, que dis-je? Quelques secondes après avoir découvert cette fuite au goutte à goutte, on sonne à ma porte. La voisine du dessous, qui tient le salon de coiffure, un peu inquiète. De l'eau coule dans son vestiaire sur les manteaux de ses clients. En désespoir de me voir apparaître derrière la porte, elle a téléphoné à l'agence qui s'occupe apparemment de l'immeuble... Ils lui ont promis de contacter ma propriétaire. Je la fais entrer, nous regardons ensemble, fermons l'arrivée d'eau. Une fois la voisine partie, je téléphone à la propriétaire mais sans succès. Je réessayerai ce soir. En attendant, je couperai l'eau en partant et quand je ne l'utilise pas...

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Lundi 19 janvier 2015 à 16:42

Petite montée de stress.

http://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/Stresspositif.gifCet après-midi, j'ai mené mon premier entretien. Entretien avec un jeune (que j'appelerai J.) et autour de l'écriture de l'histoire de sa mère, s'étant rapidement transformée en l'écriture de son histoire. Entretien qui n'était pas un entretien psy à proprement parler, du moins dans sa forme. Ce n'est pas cet entretien qui est à la source de mon stress. Ma posture et mes comportements n'ont pas à être médités longtemps face à J. . Les choses sont claires de mon côté car j'ai déjà "cerné" sa manière de communiquer et n'ai pas vraiment de difficultés à interagir de manière adéquate. Il me suffit de rester la Moi sociale et souriante. Ne pas me préoccuper de la forme de mes communications me permet d'allouer mon attention à ce qui est vraiment important, à savoir l'écoute et le contenu de ma communication verbale.

Cependant, demain sonne l'heure de mon premier entretien incertain. Cette fois-ci, il s'agit de M., un homme d'un certain âge, en détresse psychologique compliquée par d'autres problématiques. J'ai déjà eu l'occasion de lui parler à plusieurs reprises mais il a des attentes, formulées au travers de sa demande, à mon égard. Si je pense pouvoir être bien plus à l'écoute qu'un psychiatre (stéréotype bonjour!), j'ai des doutes quant à mon utilité effective. Ne sachant pas si je serai à la hauteur de ses attentes, ne sachant pas si je serai suffisamment bonne pour l'accompagner et peut-être l'apaiser, je stress. Déjà, il me faut commencer à penser au "comment" poser mon cadre de travail et à la définition même ce cadre. J'en ai quelque peu posé les bases avec J. cet après-midi en lui expliquant qu'à l'avenir je devrai être disponible pour les entretiens l'après-midi et que dès lors, quand je le recevrai ce sera pour 45 minutes à une heure d'entretien afin de pouvoir être également disponible pour les autres.

Que c'est compliqué tout ça!

Bon, je vais me préparer à y aller.. Atelier d'écriture même si je n'ai pas trouver l'inspiration d'écrire sur le thème de la semaine ("Le paysan des étoiles").

Lundi 19 janvier 2015 à 16:24

Depuis quelque jours, rodent dans les rues de CF des hommes habillés de kaki et arborant une sorte de substitut phallique. Les croiser, moi ça ne me rassure pas. J'ai d'ailleurs entendu dire que leurs semblables avaient également envahis les SNCF la semaine passée... Enfin, c'est pas le sujet!

Petit week-end pépère à en bousculer mes repères circadiens. http://pittlauraaupaysdesmillevolcans.cowblog.fr/images/IMG20150118190404-copie-1.jpgTrois heure du matin, c'est pas bien tard mais ce léger décalage n'a pas été sans conséquence hier soir lorsqu'il m'a fallu choisir entre regarder un second épisode de "Docteur Who" ou dormir. Il n'empêche que j'ai passé un bon week-end en compagnie de T. . Il m'a d'ailleurs été offert - Oh grand honneur - d'assister au recueillement hebdomadaire au pied de Poséidon. Ce rituel perçu comme légendaire durant toute une année depuis la grande Bruxelles ne m'a pas déçue, juste semblé quelque peu anodin.

Le recueillement effectué, nous nous sommes rendus dans l'un des cinéma d'art et d'essais pour nous divertir devant les "Relatos salvajes", ou "Les nouveaux sauvages", une sorte de "sixtique" autour de la décompensation névrotique. Six histoires de personnes, comme les autres (ou pas), qui a un moment de leur vie pètent littéralement un câble et brisent la frontière du fantasmes par des passages à l'acte violent. ALERTE SPOIL! Un pilote de ligne qui réunit toutes les personnes l'ayant blessé, ou juste énervé, dans un avion... De la mort aux rats dans un plat de frites. Un doigt d'honneur au volant qui dégénère. Un ingénieur qui met ses compétences au service du peuple accablé par les ponctions financières de l'état. Un veuf se vengeant à coup de marteau. Un mariage de folies. FIN DE L'ALERTE.

Oh, et à la fin du film, au moment même où s'engage le générique, surprise!
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Si T. en parle en terme de publicité, moi c'est l'omni-connexion et le fait que les réseaux sociaux s'immiscent dans tous les champs de la vie (sociale et privée) qui m'irrite.

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