Ayant fait le deuil de l'infini, il reste au petit d'homme l'éternité. S'il ne peut être tout à la fois, le temps lui permettra sans doute de tout vivre pas à pas : de planter de nouveaux arbres, d'apprendre les unes après les autres toutes les langues de la terre. Peut-être que le temps lui permettra de partir à la découverte du monde et de le penser, de le regarder au travers du prisme des milles et une cultures qui le composent. Mais le temps est un menteur-compteur, à peine laisse-t-il émerger la conscience qu'il révèle l'inconcevable. Avec la brutalité du bûcheron, il assène à grands coups de « tic tac » la réalité à l'innocence jusqu'alors inaltérée. Limité tu seras, dans tes choix, dans tes actes et à travers moi ! Telle est la sentence du temps.
Interdit d'infini, banni de l'éternité, le petit d'homme devenant grand tourne le dos au temps. Ne pouvant s'en désunir, il tente de l'oublier, cultive l'indifférence. Si le temps l'a trahi, il trouvera auprès des siens quelques alliés, l'instant d'une vie. Mais le temps est un menteur-compteur, doublé d'un voleur. Il finit toujours par récolter ce qu'il a semé.
Oh, et ces milliards, les neurones ! J'avais pas pigé ça, forcément, au début =p
C'est le genre de truc que personne dans l'atelier n'a du comprendre, tellement on ne s'attend pas à entendre parler de développement neurologique en ce lieu.