PittLauraAuPaysDesMilleVolcans

Hier soir, j'ai manqué d'inonder la cuisine. Faisant la vaisselle innocemment (et vertueusement), non pas en laissant couler l'eau comme une gaspilleuse moderne mais bien en remplissant le bac, j'ai entendu un bruit d'écoulement étrange. C'est vrai que pour rincer, je n'ai pas tiré la bonde mais laissé l'eau s'accumuler jusqu'au trop plein (en même temps ça sert à ça un trop plein!). Dans l'armoire, sous l'évier, de l'eau ruisselait... Cherchant l'origine de cette fuite, je me suis aperçue que le trop plein n'était plus relié à son tuyau d'évacuation! L'eau se vidait directement dans l'armoire. Réflexe: je tire la bonde! Tout va bien, juste un peu d'eau dans la bassine et sur le bois de l'armoire.

Les anciens locataires avaient laissé un vieux torchon autour du siphon, ce qui suggérait un fuite... Après rapide inspection, nous en étions arrivés à la conclusion que le siphon était sec, archi sec et qu'il n'y avait aucun problème. J'avais donc développé l'hypothèse alternative du torchon comme isolant afin d'éviter l'émanation de mauvaises odeurs... Mais finalement, il était peut-être là parce qu'une fuite avait été suspectée sans jamais avoir été identifiée.

L'atelier d'écriture, la première fois que je l'ai rencontré, tout était bien dans le meilleur des mondes (c'était les vacances!). Cette fois-ci, bouffée par le stress de mon installation, je l'ai abordé avec moins de sérénité et l'inspiration n'était pas au rendez-vous. Pourtant, pour la semaine prochaine, un thème: "valse sur les galets"... et l'envie de participer, de m'intégrer à cet univers.

Sous la douche (huhu), j'y ai repensé. "La valse misère", 'J'envoie valser" et "Reste". le thème s'est enmusicalisé et quelques petites idées m'ont effleurées. Rien de bien construit, juste des pensées pleines de ressentis. Ce n'est pas du grand art, ce n'est peut-être même pas joli avec ces fausses rimes mais c'est quelque chose, quand même. Et c'est déjà bien!

T., si tu passes par ici, arrêtes-toi là et passe ton chemin! Au moins jusqu'à lundi.

Oh comme la vie nous abîmes, mon amour. De cette course contre la montre, de cette course contre temps, toi tu n’en as gré. Tu n’es pas figé, juste en dehors de ce temps qui défile sous mes pieds. Peut-être que je m’y noierai, peut-être y perdrais-je pieds. Mais en attendant, en attendant le pire, j’aimerais t’emmener. A la croisée de nos chemins, de terre, de pierre ou pavés de galets, t’emmener valser, danser avec la vie, réinventer le temps.

Vu la fenêtre inouvrable de la chambre, il n'est pas possible de fermer les volets. Du coup, il me fallait des tentures. Face au prix de celles-ci chez Conforama, j'ai postposé et ne suis partie en quête qu'hier. J'ai fait tout Clermont...! Premier plan: les boutiques alternatives vendant des produits équitables. FAIL! ...thé, chocolat, babioles de décorations et fringues, seulement. Second plan: les temples de la consommation pour aller chez Habitat et Hema. ReFAIL! ...trop chers ou simplement inexistants. Troisième plan: trouver un morceau de tissus suffisamment grand. RereFAIL, parce qu'à 39,90 le mètre... Mais une gentille fripière m'a orientée vers Eurodys (à deux pas de chez moi -__-) où j'ai pu trouver des tentures (hors de prix) et où j'ai finalement acheté un "jet de lit" (un couvre lit quoi) et une boîte d'épingles à nourrice! Avec l'aide de T., on a pu l'accrocher et j'aime assez le résultats. Il fait pas tout noir au matin mais mon super jet de lit occulte suffisamment pour pouvoir continuer à dormir passer le lever du soleil. Enfin, c'est peut-être aussi un peu grâce aux nuages...


Oh! Et il neige sur les hauteurs! Malheureusement, quand le ciel était dégagé je n'ai pas pensé à prendre de photos et maintenant, ce n'est plus possible. Mais A. me l'a reconfirmé photo à l'appui.

Aussi, hier matin, j'ai eu de la visite... à deux reprises. Pas le temps de m'habiller, je suis descendue en pyjama vache =D. Le facteur m'a apporté ma carte de banque, ne reste plus qu'à recevoir le code d'activation ainsi que les données pour l'espace perso. Puis, l'ancienne locataire espérait trouver un livre, un carnet de voyage, dans la boîte aux lettres mais elle n'a pas été chanceuse.

J'avais d'abord hésité à partir une semaine avant les parents et A. mais, finalement, même si EDF, la banque et l'assurance n'ont posé aucun problème, cela s'est avéré judicieux. Pas de rétrospection biaisée, je n'aurais pas pu le prévoir mais voilà, c'était une bonne idée. Je pense pouvoir dire, un peu plus d'une semaine après mon arrivée, que mon installation touche à sa fin. Il me reste juste à trouver un rideau épais pour isoler la fenêtre (opération Mac Gyver!) ainsi qu'une petite table basse.


Enfin, cette affirmation, ce n'est qu'au vu de ce que je peux faire. Si j'ai maintenant un lit douillet - grâce aux talents de James Bond des Ikéa de mon papa et de nos forces de portage conjuguées à T. et moi -, que l'ampoule de la salle de bain a bien été remplacée et que l'eau de la douche s'écoule à nouveau correctement - mea culpa, j'avais mal remonté le machin d'évacuation après récurage - il reste une fenêtre que je ne peux ouvrir et une autre que je redoute de ne plus parvenir à fermer. Soit, j'y suis... tout ce stress commence à retomber. En plus, ayant pas mal sollicité la propriétaire (même si c'était légitime), j'aimerais un peu la laisser respirer.

Un blog donc... mais pourquoi? Je sais déjà que j'ai beaucoup de mal à en tenir de manière régulière mais, cette fois-ci, ce pour pourrait être un canal de communication intéressant à utiliser pour donner des nouvelles... et en recevoir! Advienne que pourra.

Sur ce, je m'en vais installer ma nouvelle petite lampe de chevet et apprécier l'ambiance tamisée (mais suffisamment claire) de mon studio.